Les Rendez-Vous de la Diversification 2022

Après une pause forcée de 2 ans, les Rendez-Vous de la Diversification de DiversiFERM étaient de retour ce 18 mai pour une édition riche en enseignement. Entre les témoignages de transformateurs, les présentations agricoles, techniques, règlementaires ou marketings et les échanges autour des bonnes pratiques, cette journée fut une nouvelle fois passionnante et remplie d’échanges et de moments de partage.

Accueil Champêtre en Wallonie, en tant qu’ASBL centrale dans le petit monde de la diversification et pôle économique de DiversiFERM, était évidemment présente pour échanger sur l’état de nos secteurs et partager sur les bonnes pratiques du circuit court.

Des bonnes pratiques de la commercialisation de viande bovine au parcours du client en passant par une initiation à la photographie, notre ASBL a encore pu montrer son expertise et aider le petit monde de la transformation et commercialisation alimentaire à évoluer dans le bon sens !

Votre magasin est enfin prêt, votre restaurant place le panneau « Ouvert » sur la porte, votre salon de dégustation attend ses premiers clients : ça y est, c’est le jour J, tout est prêt pour débuter votre activité ! Tout ? Vraiment ? Vous êtes-vous mis à la place des futurs chalands qui vont passer chez vous ? Car ce n’est pas parce que votre cuisine est prête ou que vos produits sont prêts à être mangés que les clients vont affluer… Ou revenir ! Car avant de venir chez vous, le client doit vous connaître et avoir envie de passer votre porte : c’est ce qu’on appelle le parcours client.

Penser au parcours client, c’est comprendre comment vos prospects (futurs possibles clients) vous trouvent et quel va être leur cheminement entre le moment où ils se réveillent un matin avec une furieuse envie de cookies et l’acte d’achat final. Êtes-vous facilement trouvable en ligne ? Votre site répond-il aux critères de choix de 2022 ? Est-ce facile de se garer chez vous ? De trouver votre magasin ou votre restaurant ? Et l’aménagement des lieux donne-t-il envie d’y rester ou de déguster une de vos merveilleuses préparations ? Une foule de critères à la fois si simple et si complexes vont guider vos clients, du choix de votre enseigne au choix de vos produits.

Les mots clés du parcours client sont « envie », « satisfaction » et « facilité ». Le client doit avoir envie de venir chez vous, il doit être satisfait de son passage (donc tant de la qualité de vos produits que des à-côtés) et ne doit pas rencontrer de difficulté lors de son parcours (ni dans votre offre en ligne, ni sur son chemin, ni dans l’acte d’achat, ni dans la consommation). N’oubliez pas : nous sommes à l’ère de l’avis en ligne et un client satisfait d’un bout à l’autre est un client qui pourrait vous laisser une note de 5 étoiles !

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Vendre sa production de viande en circuit court, c’est à la fois la chose la plus simple et la plus complexe. C’est simple puisqu’on a coupé au maximum les intermédiaires, pas plus d’un intermédiaire entre le producteur et le consommateur dans la filière courte, diminuant ainsi les tracasseries, les trajets et les commissions, mais c’est aussi extrêmement complexe puisqu’il faut savoir décider comment commercialiser sa production, où trouver son client dans un espace géographique délimité, quelle découpe choisir… Ces quelques choix ont des répercussions qui dépassent de loin le simple cadre de l’élevage : agréments, accès à la profession, abattage, coopération… Si la filière courte limite les intermédiaires, elle possède par contre de multiples possibilités tant dans la manière de produire que de commercialiser sa viande en circuit court.

C’est ici que votre business plan va prendre toute son importance : temps de travail, rentabilité, prix de vente, environnement familial, localité, concurrence, partenaire, législation, autorisations… Il y a tellement de choses à prendre en compte pour « simplement vendre en direct du producteur au consommateur » qu’il faut bien avoir analysé les tenants et aboutissants de chaque solution avant de se lancer dans un projet qui pourrait vous prendre énormément de temps ou d’argent.

Le secteur de la transformation et de la commercialisation de la viande est un secteur très protégé. Les autorisations à obtenir sont multiples et un léger changement dans votre mode de fonctionnement peut avoir des répercutions sur l’ensemble de la chaîne de production. La législation et les contrôles sont fort restrictifs, à la fois pour assurer un bon contrôle de qualité et pour veiller à la sécurité alimentaire de tous. Votre entreprise doit donc être pensée, repensée, analysée et budgétisée pour éviter de vous retrouver dans une voie sans issue !

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Si le smartphone a démystifié la photographie en rendant ce simple « clic » accessible à tous, monsieur et madame Tout le monde n’en sont pas devenus photographes pour autant. Car savoir faire une photo et savoir faire une belle photo sont deux choses totalement différentes. Prendre une photographie, ce n’est pas simplement appuyer sur un bouton, c’est capturer un moment où couleurs et lumières vont créer un tout que doit savoir lire l’œil humain. Et pour réellement faire passer le message qu’on souhaite transmettre (ne fut-ce que simplement « regardez comme c’est joli »), rien de mieux que de guider le regard vers ce qu’on souhaite montrer. C’est ici qu’apparaissent les premières règles de la photographie.

Comprendre les règles de la photographie n’impose en rien de les suivre. Si un sujet doit être bien exposé pour être mis en valeur, on peut aussi jouer avec le contre-jour pour le montrer différemment. Si la règle des tiers va créer une composition agréable et mettre en avant votre sujet via ses points de force, une symétrie parfaite permettra de montre la scène sous un angle nouveau. Prendre une photographie, c’est jouer avec l’espace. N’hésitez jamais à être mobile, votre première photo n’est que rarement « la » bonne photo ! De la même manière, il ne faut pas avoir peur de jouer avec la retouche d’image. Repasser sur une photo peut complètement transformer l’image, que ce soit en la recadrant, en changeant la luminosité ou le contraste, en jouant sur la couleur… Retoucher une photographie, c’est jouer avec la vie en donnant un aspect nouveau – voire un sens nouveau – à votre image !

Si photographier une personne ou un paysage peut déjà être un sacré exercice, photographier de la nourriture est un défi d’un autre genre. Car si l’art de la photographie s’adresse à l’œil humain, l’art culinaire parle, lui, à l’ensemble de nos sens : goût, odorat, toucher, vue… Même l’ouïe nous apporte des informations sur le plat que nous allons déguster ! La photographie culinaire doit donc, par l’image, charmer l’ensemble de nos sens. De nouvelles notions, comme la saveur, l’onctuosité, la fraicheur, la cuisson… Vont alors rentrer en jeu. Pour donner envie, il faut savoir montrer la vie et faire vivre ses plats ! Au final, la meilleure règle en photographie alimentaire est de jouer avec la nourriture. Bonne nouvelle : pour une fois, c’est permis !

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